lundi 29 août 2011

Comme des cafards mais qui piquent, en plus petit, et avec des ailes

Suite à l'épisode désespérant où même dans le trou du cul de la campagne tourangelle je me suis fait agripper par un cafard subclaquant, j'ai décidé d'aller toujours plus loin pour vérifier si oui ou oui, j'étais une maudite des insectes. Je suis donc allée en Afrique avec Gavroche sous le bras, lui pour chercher Kirikou (qui comme nul ne l'ignore est le totem de la maison car il n'est pas grand MAIS il est Vaillant - alors que Vaillant, lui, n'a pas grand chose en commun avec Kirikou finalement) et moi pour échapper dans le désordre à un quotidien trop morne, un frigo trop vide, un appartement trop glauque, une absence trop présente (Cosette étant partie mesurer les cafards au Brésil) et tout le toutim de la vraie vie.

Dans l'Afrique où nous sommes allés, il ya plein d'animaux genre des ptits des gros, des méchants des gentils, des qui puent et d'autres qui puent un peu moins, et des qui courent très très vite d'un trou à l'autre sur la plage (et oui je parle bien de crabes), mais celui dont paraît-il il faut se méfier parce qu'il est très très méchant c'est un des plus petits: le moustique impaludé jusqu'au fond de la trompe. Enfin la moustique puisque Monsieur moustique on n'en a rien à secouer, il pique pas. A moins que le palu ne soit une maladie sexuellement transmissible chez les moustiques? Auquel cas ça aurait aussi son importance. Déjà faudrait savoir si les moustiques font du sexe. Alors certes, les femelles moustiques, ça pour sucer elles sucent, les salopes (barrez-vous les mômes c'est pas pour vous par ici). Mais pour la bagatelle je suis sûre qu'elles ont bien souvent la migraine, en tout cas moi j'en ai jamais vu se faire une partie de pattes en l'air, bref, revenons à nos moutons (qui dans le cadre du programme "les Africains n'ont vraiment pas de bol, ils ne peuvent même pas se tricoter un pull bien chaud pour l'hiver" n'ont pas de laine sur le dos là-bas. Donc on (je) les confond avec les chèvres.)

Donc des moustiques yen avait, pour tout un tas de raisons, genre pays tropical, saison des pluies, eaux stagnantes, et de toutes mes fréquentations de vacances, Gavroche y compris, yen a QU'UNE qui s'est fait piquer c'est MOI. Parce que c'était le ramadan et que les locaux bouffaient rien-et que les moustiques voulaient de la vraie bonne protéine, parce que Gavroche a le cul bordé de nouilles et le sang blindé d'hormones de synthèse et que les bestioles ont eu peur d'être ménopausées précocement si elles lui en pompaient quelques millilitres, et parce que c'est pas des vraies vacances sous 40° si t'es pas habillée en combi intégrale avec la peau qui brûle tellement tu t'es mis de l'insectécran spécial tropique à renouveler toutes les huit heures (sauf que toi tu renouvelles à chaque piqûre de moustique donc toutes les douze minutes environ).

Alors tirons des conclusions hâtives: dans une vie antérieure j'ai dû être un iguane ou une grosse grenouille qui bouffait des insectes et maintenant je paie (au sens propre aussi d'ailleurs car pour financer les vaccins exotiques, les boîtes de Malarone et les bidons d'anti-moustique remplis de placebo, faut vendre un rein).

Mais rendons cette justice à la petite côte sénégalaise: j'ai pas vu l'antenne d'un cafard.